Le lundi 6 mai 2019 à 20h30

Espace Jules Noriac

César doit mourir

(Cesare deve morire)

de Vittorio et Paolo TAVIANI , 2012, 1h16min

Avec Cosimo Rega, Salvatore Striano, Giovanni Arcuri

Théâtre de la prison de Rebibbia. La représentation de Jules César de
Shakespeare s’achève sous les applaudissements. Les lumières
s’éteignent sur les acteurs redevenus des détenus. Ils sont escortés et
enfermés dans leur cellule. Mais qui sont ces acteurs d’un jour ? Pour
quelle faute ont-ils été condamnés et comment ont-ils vécu cette expérience  artistique en commun?

Le film suit l’élaboration de la pièce, depuis les essais et la découverte du texte, jusqu'à la représentation finale.

i fratelli Taviani

Paolo et Vittorio Taviani naissent à San Miniato, respectivement en 1931 et en 1929. Ils suivent des cours d’art à l’université de Pise et s’orientent vers le cinéma après avoir découvert Païsa de Roberto Rossellini. Ils tournent leur premier longmétrage, Un homme à brûler, sorti en 1962, l’histoire d’un syndicaliste sicilien assassiné par la Mafia et en 1967 Les Subversifs, une enquête sur le Parti communiste italien. Sous le signe du scorpion en 1969, est leur premier film réalisé en couleurs et leur premier grand succès. Allonsanfàn (1974) sera présenté à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes de 1975. En 1977, Padre padrone encensé par la critique italienne et étrangère obtient la Palme d’or au festival de Cannes. En 1978, les frères Taviani remportent un David di Donatello à la fois pour l’ensemble de leur carrière et pour le film Padre padrone. En 1982, La Nuit de San Lorenzo reçoit le Prix spécial du Jury à Cannes. De 1984 à 1998, ils réalisent Kaos, Good Morning Babilonia, Le Soleil même la nuit, Fiorile, Les Affinités électives, Kaos II. Dans les années 2000, ils se sont tournés avec succès vers la réalisation de films de télévision dont Le Mas des alouettes (2007), présenté à la Berlinale. En 2012, avec César doit mourir, les frères Taviani remportent l’Ours d’Or au Festival de Berlin et le David di Donatello du meilleur film et du meilleur réalisateur. En 2017, Une affaire personnelle est présenté en première au Festival international du film de Rome.
 

Quelques (bonnes) critiques

Les frères Taviani ne se contentent pas de filmer ces néo-comédiens. Ils inventent un style en noir et blanc, aux ombres contrastées, qui colle à la dramaturgie shakespearienne, l'univers brut de la prison, et sculpte les visages, leur conférant une densité dramaturgique impressionnante.

Jean-Claude Raspiengeas, La Croix

Avec un regard à la fois généreux et plein d’autorité, les Taviani taillent dans cette réalité un film en noir et blanc où chaque plan est réfléchi et cadré, superbement.

Frédéric Strauss, Télérama

Il est pour le moins réjouissant que des cinéastes de plus de quatrevingts ans reviennent après six ans d’absence avec un film aussi frais et innovant.

Daniel Schweitzer, Cahiers du Cinéma

Ciné-club

Le film est en version originale sous-titrée.

Il est présenté dans le cadre de Primissimo Piano, l'activité ciné-club de la Dante Alighieri,

Adhésion ciné-club (carte verte Interfilm valable pour la saison 2018-2019) : 1 €;  Carte offerte aux membres de la Dante Alighieri.

Pot convivial à l'issue de la projection.

Si vous souhaitez participer à la diffusion de l'information pour cette projection vous pouvez télécharger et distribuer le flyer ci-joint : cliquez sur l'image et imprimez le pdf.

 Merci de participer et à bientôt au cinéma !