affiche PAUVRES mais BEAUX w

 

 

Le mardi  6 novembre 2018 à 20h30

Espace Jules Noriac

Pauvres mais beaux (Poveri ma belli)

Réalisé par Nino Risi, 1956, 1h41min

Avec Marisa Allasio, Renato Salvatori, Maurizio Arena, Ettore Mani

 

Romolo et Salvatore sont deux jeunes coqs qui enchaînent les conquêtes. Leur amitié est mise à rude épreuve lorsqu'ils tombent amoureux de Giovanna, une jeune femme belle et libre.

 

 

 

Dino Risi

Dino Risi

Dino Risi commence une carrière de médecin psychiatre tout en s'adonnant à la critique cinématographique, ainsi qu'à l'écriture de nouvelles et de scénarios. Durant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie en Suisse où il suit les cours de Jacques Feyder. L'après guerre favorise la reprise du cinéma italien et à partir des années 1950, il devient l'un des grands réalisateurs de comédies à l'italienne. Son succès débute en 1957 avec la farce critique Pauvres mais beaux et il confirme son talent en 1960 avec L'Homme aux cent visages qui initie une longue collaboration avec un de ses acteurs fétiches : Vittorio Gassmann. Ses autres acteurs préférés sont Nino Manfredi, Ugo Tognazzi, Alberto Sordi et Marcello Mastroianni. Il excelle dans le film à sketches comme la série Les Monstres, mais aussi dans les drames, Le Fanfaron ou Fantôme d'amour avec Romy Schneider en 1981. Souvent nommé mais jamais récompensé au Festival de Cannes, ce dernier par reconnaissance, finit par organiser une rétrospective de quinze de ses films en 1993. En 2002, le cinéaste avait reçu un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière au Festival du film de Venise.

Dino Risi est l'un des derniers« monstres » de l'âge d'or du cinéma italien. Travailleur infatigable, il a réalisé plus d'une cinquantaine de films.

 

 

 Quelques (bonnes) critiques

Premier film important de Dino Risi en début de carrière, Pauvres mais beaux est l'un des titres les plus significatifs de la vague du « néo-réalisme rose », (un mélange de certains aspects du néo-réalisme avec ceux de la farce)...C'est un Risi très drôle, plein d'insolence. Maurizio Arena et Renato Salvatori, dans son premier grand rôle, sont parfaits, entourés de seconds rôles truculents.
Olivier Père, Arte France Cinéma

Pourquoi aller voir ce « vieux » Risi quasi inconnu ? D'abord, parce qu'on adore le titre, provocateur, avec une touche ironique très italienne... Encore débutant en 1956, il affine son style et son regard. Déjà cruel, avec ses personnages de fanfarons arrivés à l'âge adulte, mais toujours immatures.Romolo et Salvatore butinent, passent d'une fille à l'autre et se trouvent tout démunis quand ils tombent vraiment amoureux de la belle Giovanna.Salvatore, c'est Renato Salvatori, plutôt jeune premier romantique. Mais il a déjà son sourire canaille quand il ment aux filles ou lance des répliques à l'eau de rose : « Être amoureux, c'est être pauvre à l'extérieur, mais riche à l'intérieur »... Giovanna, c'est la piquante Marisa Allasio — à la carrière éclair. Elle est étonnante dans un rôle très moderne de jeune fille libre, qui joue avec les hommes et ne se laisse pas faire. Quand Romolo lui assure : « Si je t'ai giflée, c'est que je t'aime », elle lui répond, lucide : « Non, c'est parce que tu es une brute »...
Anne Dessuant, Télérama

 

Des liens pour en savoir plus

Ciné-club Flyer Pauvres mais beaux

Le film est en version originale sous-titrée.

Il est présenté dans le cadre de Primissimo Piano, l'activité ciné-club de la Dante Alighieri,

 

Adhésion ciné-club (carte verte Interfilm valable pour la saison 2018-2019) : 1 €;  Carte offerte aux membres de la Dante Alighieri.

Participation aux frais : 5 €, réduit 4€.

Pot convivial à l'issue de la projection.


Si vous souhaitez participer à la diffusion de l'information pour cette projection vous pouvez télécharger et distribuer le prospectus ci-joint : cliquez sur l'image et imprimez le pdf.

 logo PP t 300dpiMerci de participer et à bientôt au cinéma !

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du Conseil Départemental
de la Haute-Vienne

en partenariat avec l'Espace Noriac
(10, rue Jules Noriac)