affiche VIVERE w

Le mardi 17 avril 2018 à 20h30

Espace Jules Noriac

Vivere

Réalisé par Judith Abitbol,

avec Ede Bartolozzi et Paola Valentini,
documentaire, 2016, 1h49min, vostf

A partir de 2001, Judith Abitbol a filmé pendant huit ans, dans le village de Modigliana dans la vallée du Tramazzo en Emilie-Romagne, Ede Bartolozzi et sa fille Paola qui, vivant à l’étranger, lui rend régulièrement de brèves visites. Lorsque les premiers signes de la maladie d’Alzheimer apparaissent les prises de vues continuent avec l’assentiment d’Ede et de ses enfants et se poursuivront jusqu’à la fin de vie d’Ede.
A partir de ce « journal » filmé avec tact par la réalisatrice avec des moyens légers, Judith Abitbol et sa monteuse Cyrielle Thélot vont construire, plus qu’un documentaire, un film-témoignage sur l’amour mère-fille, jusque dans le grand âge et les absences liées à la maladie.

 

 

 

  Judith A

Judith Abitbol

Elle est née en 1958 à Casablanca. Grâce à une caméra Super 8mm offerte par son père quand elle avait onze ans, elle se met à filmer et à saisir le monde comme elle le regarde. Puis elle réalise des films en totale indépendance. Passionnée de musique et de littérature, elle écrit des projets qui, s'ils contiennent le plus souvent des éléments cinématographiques, peuvent devenir aussi des objets littéraires, plastiques ou radiophoniques.
« … De ces rushes sortiront plusieurs films de tous genres, de toutes durées j’abrite cette série sous le titre Certains fruits de l’asile. Vivere, le premier de ces films est une concentration, un précipité au sens chimique, de ce qui me pousse à filmer: garder la mémoire de la vie des êtres aimés et conserver ces traces. Retenir la vie, même quand la mort se présente. Ce que je fais aussi avec les fleurs, les animaux, les paysages. »

 

 

 

 Quelques (bonnes) critiques

« Ce film m’a bouleversée, à la fin je me suis aperçue, dans les larmes qui me sont venues, que ce film m’avait fait revivre et accepter les dernières années de ma mère, accepter ma culpabilité de ne pas avoir été aussi présente que Paola. La mère de Paola, qui revient toujours sur le travail au cours de sa maladie, c’est la mienne.  Même sans cette similitude biographique, il s’agit de toutes les filles et de toutes les mères, de ce qui les sépare et les unit. Par dessus tout, il s’agit de la vie, captée dans les gestes, les objets quotidiens, les yeux et les rires, dans l’apparente simplicité des choses, un cadeau, du linge dans l’armoire, un au revoir. C’est un hymne à la vie saisie dans la durée.» (Annie Ernaux)

« …Celle qui perd la mémoire semble s’en créer une autre, et le film de restituer avec pudeur ce qu’il reste de possible, de surprenant, dans cette vie altérée. L’intensité vibrante du lien filial n’apparaît jamais mieux que dans le plan où Paola tient une pelote qu’Ede rembobine de son côté – comme par hasard, c’est aussi le mouvement d’une bobine de film. »  (Charlotte Garson, Festival Cinéma du Réel)

« … Vivere se révèle également être un beau film sur les langues maternelles, en l’occurrence l’italien et le romagnol. Le français est réservé aux échanges factuels. L’enthousiasme, l’affection, l’énergie transitent par les langues de la mère, pour la mère, dans un tourbillon enveloppant – une sorte de cordon sonore liant ces femmes, à travers les chansons quand les conversations font défaut.
Dans ce film, peut-être trop long, mais d’une grande fluidité, même la mort ne semble pas survenir de manière brutale, mais dans un repli entre deux plans. Ede reste à l’écran (le cercueil étant ouvert pendant la veillée), ses proches restent présents et Judith Abitbol préfère achever sur des images anciennes où Ede apparaît pleine de vie..»                                          (Marie Soyeux, La Croix)

« Si Abitbol découpe un peu son film on devine aussi qu'elle a du trier des heures et des heures de rush pour saisir avec acuité et pudeur ce qui peut se jouer d'invisible entre deux générations quand l'une d'entre elle est sur le point de s'en aller, en emportant une partie de la mémoire du monde.»          
                               ( Frédéric Mercier, Transfuge)

Des liens pour en savoir plus

Ciné-club Flyer Vivere

Le film est en version originale sous-titrée.

Il est présenté dans le cadre de Primissimo Piano, l'activité ciné-club de la Dante Alighieri,

 

Adhésion ciné-club (carte verte Interfilm valable pour la saison 2017-2018) : 1 €;  Carte offerte aux membres de la Dante Alighieri.

Participation aux frais : 5 €, réduit 4€.

Pot convivial à l'issue de la projection.


Si vous souhaitez participer à la diffusion de l'information pour cette projection vous pouvez télécharger et distribuer le prospectus ci-joint : cliquez sur l'image et imprimez le pdf.

 logo PP t 300dpiMerci de participer et à bientôt au cinéma !

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du Conseil Départemental
de la Haute-Vienne

en partenariat avec l'Espace Noriac
(10, rue Jules Noriac)