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Le mardi 24 octobre 2017 à 20h30

Espace Jules Noriac

Les confessions
(Le confessioni)

Réalisé par Roberto Andò,
2017, 1h40min, vostf
 Avec Toni Servillo, Daniel Auteuil, Connie Nielsen,...

Daniel Roché (Daniel Auteuil), Directeur du FMI, organise un sommet du G8 avec les différents ministres de l’économie dans un luxueux hôtel en Allemagne. Ils s’apprêtent à adopter secrètement une mesure qui aura des conséquences dramatiques pour certains pays. Parallèlement, Daniel Roché invite une célèbre écrivaine ( Connie Nielsen ), une rock star ( Yohan Heldenbergh ) et un moine ( Toni Servillo ) pour fêter son anniversaire. Le week-end tourne au tragique lorsque le directeur du FMI est retrouvé mort dans sa chambre. On découvre vite qu’il s’est livré à des confessions avant de mourir. Un terrible climat de doute, de suspicion et de peur s’installe alors…

 

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Roberto Andò

Roberto Andò est né à Palerme en 1959. Ecrivain, scénariste, metteur en scène de théâtre et cinéaste, sa formation puise ses racines à la fois dans la littérature et dans le cinéma. Il entretient des rapports professionnels et amicaux avec : Leonardo Sciascia, Francesco Rosi, Federico Fellini, Michael Cimino, Harold Pinter, Francis Ford Coppola. Il débute au théâtre en 1986 avec la mise en scène d’un texte inédit d’Italo Calvino, « La foresta-radice-labirinto » (La forêt-racine-labyrinthe). Son premier film, « Il Manoscritto del Principe » - produit par Giuseppe Tornatore–, qui relate les dernières années de Giuseppe Tomasi de Lampedusa, a été présenté dans de nombreux festivals internationaux et a gagné d’importantes récompenses.
Depuis lors, il alterne les films avec les mises en scènes d’opéra - 17 à ce jour - : « La flûte enchantée » de Wolfgang Amadeus Mozart, « Tancrède »  de Gioacchino Rossini, « Le hollandais volant » de Richard Wagner, « Cavalleria Rusticana » de Pietro Mascagni, « Œdipus Rex » de Igor Stravinsky, « Die Winterreise » de Franz Schubert - et avec les mises en scène au théâtre telles que : « Histoires de monsieur Keuner » de Bertold Brecht, « La notte delle lucciole » de Leonardo Sciascia, « Le Dieu du carnage » de Yazmina Reza, « Proprio come se nulla fosse avvenuto » de Anna Maria Ortese, « Le Marchant de Venise » de William Shakespeare, ces dernières ayant été réalisées en collaboration avec Moni Ovadia. Notons également les mises en scène des œuvres d’Harold Pinter : « La stanza », « Anniversario » et « Vecchi Tempi » (La Chambre, Anniversaires et Anciens temps). En 2012, le Centre expérimental de la Cinématographie lui confie la réalisation d’un documentaire sur Francesco Rosi, « Il cineasta e il labirinto » (Le cinéaste et le labyrinthe), à l’occasion des 80 ans du grand réalisateur napolitain. Il revient derrière la caméra avec « Sotto falso nome », présenté en 2004 comme film de clôture à la semaine de la critique de Cannes. En 2006, au festival international du Film de Rome, il présente « Viaggio segreto » (Voyage secret) tiré du roman « Ricostruzioni » (Reconstruction) de Josephine Hart. Il a publié en 2008 « Diaro senza date » (Journal sans date), un roman-essai dédié a Palerme.
Son film « Viva la libertà », qui obtient une importante reconnaissance tant au niveau national qu’international, est adapté de son roman « Il trono vuoto » (Le trône vide), édité en 2012 par Bompiani, vainqueur du Prix « Campanello Opera Prima » et du prix « Vittorini Opera Prima ». « Minetti, Ritratto di un artiste vecchio » (Minetti. Portrait d’un vieil artiste) de Thomas Bernhard, interprété par Roberto Herlitzka, est son spectacle le plus récent. Depuis deux ans, il est également professeur à Palerme au Centro sperimentale di cinematografia, une école qui enseigne le documentaire de création.

 Quelques (bonnes) critiques

« Deux ans après Viva la liberta Roberto Andò et Toni Servillo se retrouvent dans une sorte de thriller étrange, «au centre d'une Europe qui se perd dans les décimales mais qui est incapable de trouver son âme», dit le réalisateur. Ando et Servillo deux fortes personnalités du théâtre et du cinéma italiens, ont mûri ensemble ce suspense feutré comme un couloir de palace. Maître mot : silence. Silence tortueux et menaçant des hommes de pouvoir contre silence mystérieux d'un homme de Dieu… «C'est un film surprenant, dit Toni Servillo. Autour de deux personnages opposés et de deux sortes de secret. Roché possède tout, il est chez lui au milieu des richesses. Salus est un visiteur de passage qui pense n'être même pas propriétaire de sa vie… Le silence de son personnage des Confessions lui va bien. Il y met toute son humanité profonde. «C'est un silence très symbolique, contre le cynisme intellectuel des puissants comme Roché, à leur parole fausse. Salus a fait le choix d'éliminer le superflu, donc les mots inutiles aussi. Il ne prend la parole que par nécessité, ce qui est une forme d'authenticité. D'ailleurs, il est toujours d'une clarté absolue, alors que les déclarations des politiciens sont très opaques. Mais tandis qu'ils s'égarent dans leurs calculs abstraits, Salus agit très concrètement. Il utilise leur secret, qu'il ignore, pour leur mettre des bâtons dans les roues.» Toni Servillo appelle cela «une virile sainteté». Et il se rappelle la dernière réplique de La Voce della luna de Fellini : «Si tout le monde faisait un peu de silence…»                       
(Marie-Noëlle Tranchant, Le Figaro)

«Invraisemblable, cette histoire ? Très probablement... si un autre que Roberto Andò s'en était emparé. Car le savoir-faire du réalisateur italien nous fait très vite oublier tout ce qui semble extravagant. Sa reconstitution d'un G8, concentré de cynisme et de real-politik est parfaite. Les maîtres du monde, ce sont eux, ces hommes et ces femmes aux vies luxueuses mais sinistres, si éloignés des préoccupations populaires, trop occupés à nous préparer un futur qui plaira aux marchés. Dans cet univers confiné, le moine Roberto Salus est un véritable extra-terrestre. Il aurait du jouer les plantes vertes, offrir une touche d'humanité à cet univers qui en manque tant, mais le voilà aux premières loges d'une crise inédite. Où nous embarque Roberto Andò ? N'en disons pas trop. L'essentiel est que son film est parfaitement maîtrisé, réquisitoire sévère contre cette oligarchie mondiale qui use de son pouvoir de vie et de mort économique avec délectation. »
(Pierre-Yves Grenu, Culturebox)

« Cet affrontement insolite entre la métaphysique et l’économie tourne à la fable altermondialiste, jusqu’au final, dont la poésie rappelle Vittorio de Sica. Toni Servillo ? On jurerait qu’il porte une auréole...»  
(Guillemette Odicino. Télérama) 

Des liens pour en savoir plus

  • Un entretien de pdfRoberto Andò.
  • Le confessioni, il giallo etico di Roberto Andò: 5 cose da sapere, la critique de Simona Santoni sur Panorama.it avec aussi une video.
  • L' interview du réalisateur par Viola Brancatella sur lavocedinewyork.com.
  • L'interview de Toni Servillo sur la chaine Youtube de Fanpage.it.
  • Video intervista a Pierfrancesco Favino e Connie Nielsen. Servizio di Luca Svizzeretto. Su Filmhousetv.

Ciné-club Flyer Le confessionni

Le film est en version originale sous-titrée.

Il est présenté dans le cadre de Primissimo Piano, l'activité ciné-club de la Dante Alighieri,

 

Adhésion ciné-club (carte verte Interfilm valable pour la saison 2017-2018) : 1 €;  Carte offerte aux membres de la Dante Alighieri.

Participation aux frais : 5 €, réduit 4€.

Pot convivial à l'issue de la projection.


Si vous souhaitez participer à la diffusion de l'information pour cette projection vous pouvez télécharger et distribuer le prospectus ci-joint : cliquez sur l'image et imprimez le pdf.

 logo PP t 300dpiMerci de participer et à bientôt au cinéma !

logo dep87logo culture87Manifestation organisée grâce au soutien
du Conseil Départemental
de la Haute-Vienne

en partenariat avec l'Espace Noriac
(10, rue Jules Noriac)