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Le mardi 4 avril 2017 à 20h30

Espace Jules Noriac

Lea
Réalisé par Marco Tullio Giordana, 2015, 1h35min, vostf
Avec Vanessa Scalera (Lea Garofalo) , Linda Caridi (Denise) , Alessio Praticò (Carlo) ...

En Calabre, Lea a toujours vécu avec des criminels, entre son frère, chef du gang du village et son mari, son bras droit. D’abord obéissante vis à vis des règles du clan, Léa va prendre progressivement son indépendance. Elle décide de coopérer avec la justice, pour bénéficier du régime de protection des témoins et ainsi tenter de s’enfuir. Mais on ne s'attaque pas à la Mafia impunément. Lea disparaît brutalement. La très jeune Denise ne veut pas que ce crime reste impuni : elle se constitue partie civile et accuse son père et ses complices de l’assassinat de sa mère...

 

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Marco Tullio Giordana


    Né à Milan en 1950, il signe en 1979 son premier long métrage, Maudits, je vous aimerai, Léopard d’Or au  Festival de Locarno. Avec Appuntamento a Liverpool (1988), il revient sur la tragédie du stade du Heysel. Sa volonté de faire un cinéma politique, engagé et inspiré de faits réels, se poursuit en 1995 avec Pasolini, mort d’un poète, une enquête sur la mort de l’écrivain et réalisateur italien. En 2000, Les cents pas, film qui dénonce le pouvoir mafieux, reçoit le Prix du meilleur scénario à Cannes. En 2003, Nos meilleures années, fresque familiale qui parcourt quarante ans de l’histoire de l’Italie, tournée pour la télévision italienne, connaît un grand succès dans les salles du monde entier. Giordana revient en compétition à Cannes en 2005 avec  Une fois que tu es né, sur  le  thème  de  l’immigration  clandestine  en Italie. Toujours dans la ligne  de cinéma vérité, il  réalise en 2012 Piazza Fontana, sur l’attentat de Milan en 1969, histoire des années de plomb en Italie. Avec Lea, il aborde une nouvelle page de l’histoire contemporaine italienne.

 

 Quelques (bonnes) critiques

« Elle voulait vivre libre, elle fut assassinée par la mafia à 35 ans, en 2009. Très médiatisée en Italie, l'histoire de Lea Garofalo passe les frontières avec ce film en forme d'hommage. Entêtée, cette femme forte grandit dans une famille de Calabre liée à la 'Ndrangheta et tombe amoureuse d'un homme qui en fait partie. Mais elle refuse de se marier et de devenir complice des trafics dont elle est témoin. Menacée, elle doit, pour obtenir une protection de la police, accepter de parler. Avant de découvrir que ladite protection manque dangereusement d'efficacité…Chaque étape de cette courte vie apparaît comme un engrenage dans un système entièrement tenu par la mafia. En décrivant cette mécanique infernale, le film devient parfois une démonstration elle-même un peu mécanique. Il gagne en force lorsque Lea Garofalo disparaît et que sa fille, une adolescente, lutte pour faire surgir la vérité. Ce combat va soulever les foules et le réalisateur sait nous faire partager ce mouvement de ferveur : si fragile, si timide, la fille tient tête aux hommes et à son propre père. Marco Tullio Giordana retrouve alors, comme dans le film qui l'a fait connaître, Nos meilleures années, une manière de lier histoire individuelle et politique pour raconter avec émotion une Italie meurtrie. »                                       (Frédéric Strauss, Télérama)

«C’est sans doute le cinéaste italien le plus intéressant d’aujourd’hui : Marco Tullio Giordana signe, avec "Léa", un film passionnant, d’une rare densité humaine. L’histoire de cette femme qui fuit, avec sa fille, la violence de la N’Drangheta, la mafia calabraise, est poignante. Le réalisateur revisite 20 ans de l’histoire de son pays, en filigrane, avec tendresse et fureur : les institutions sont impuissantes, la police peu fiable, la puissance des voyous évidente, la place des femmes réduite à quia. »          (François Forestier, L’Obs)

« Film politique qui contient en son épicentre un très beau portrait de femme, Lea expose simplement mais avec conviction les rouages terrorisant de la mafia. Quiconque cherche à échapper à l’emprise familiale de la corruption se met en danger et quand l’on sait que l’histoire dont s’inspire le film a eu lieu dans les années 2000, on se sent tout à fait concerné par le sort de l’héroïne. Filmé avec élégance et précision sur d’élégants fonds noirs, Léa révèle la beauté et l’énergie vibrante de l’extraordinaire Vanessa Scalera qui irradie vraiment l’écran. »                              (Yaël, toutelaculture.pom) 

Des liens pour en savoir plus

Ciné-club Flyer Lea

Le film est en version originale sous-titrée.

Il est présenté dans le cadre de Primissimo Piano, l'activité ciné-club de la Dante Alighieri,

 

Adhésion ciné-club (carte jaune Interfilm valable pour la saison 2016-2017) : 1 €;  Carte offerte aux membres de la Dante Alighieri.

Participation aux frais : 4 €, réduit 3€.

Pot convivial à l'issue de la projection.


Si vous souhaitez participer à la diffusion de l'information pour cette projection vous pouvez télécharger et distribuer le prospectus ci-joint : cliquez sur l'image et imprimez le pdf.

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de la Haute-Vienne

en partenariat avec l'Espace Noriac
(10, rue Jules Noriac)