Le mardi 25 novembre 2014 à 20h30
Dix hivers à Venise (Dieci Inverni)
Un film de Valerio Mieli , 2012, 99mn.
Avec :Isabella Ragonese, Michele Riondino,
Glen Blackhall...
Hiver 1999. Première rencontre entre Camilla et Silvestro dans un vaporetto qui traverse la lagune Vénitienne. Elle est réservée, il est effronté, mais l’alchimie opère. Il décide de la suivre dans les ruelles embrumées…
Ainsi débute une aventure de dix ans, qui les mènera de Venise à Moscou, durant laquelle Camilla et Silvestro vont s’aimer sans parvenir à se le dire. Entre hésitation et rendez-vous manqués, leurs chemins se scelleront-ils enfin ?
Quelques (bonnes) critiques
« la comédie sentimentale se joue en douceur avec les accents d'humour, les traits d'absurdité de toute existence, parfois un peu soulignés. » Dominique Widemann (L'Humanité)
« C'est une Venise loin des clichés que montre le film de Valerio Mieli (...). Les dialogues enlevés et les situations comiques contrastent avec bonheur avec la tendre mélancolie qui nimbe cette jolie romance. » Corinne Renou-Nativel (La Croix)
« Chaque genre a ses clichés qu'il faut savoir éviter. La comédie romantique examine les atermoiements du coeur, invente des obstacles pour que ceux que tout devrait unir s'unissent le plus tard possible, au terme d'incompréhensions et de quiproquos multiples. Au pire, c'est de la guimauve, au mieux, du Marivaux.
Le premier film du jeune Italien Valerio Mieli appartient plutôt à la seconde catégorie. Silvestro et Camilla, deux vingtenaires de Vénétie, se rencontrent nuitamment sur un vaporetto : elle vient étudier sur la Lagune, timide et travailleuse, il est naturellement plus extraverti, fantaisiste, voire un peu encombrant. Entre eux, rien ne se passe. Mais tous les hivers, pendant dix ans, ces deux-là vont se recroiser, ne serait-ce que furtivement : un jeu du chat et de la souris à l'échelle d'une jeunesse entière, à l'échelle de leurs « meilleures années ». […]
Ils auraient pu grandir ensemble, mais voilà qu'ils commencent à vieillir séparément, se faneraient presque d'être l'un sans l'autre. C'est toute la réussite du cinéaste : savoir montrer par petites touches, sans lourde démonstration, que l'étiolement de Camilla est dû au manque de Silvestro. Ce mode mineur fait merveille, de même que la justesse de deux jeunes comédiens, Isabella Ragonese et Michele Riondino, qui n'en font jamais trop. L'universalité de la situation et la musique de la langue italienne font le reste... ».
Aurélien Ferenczi (Télérama)
Des liens pour en savoir plus
- D'autres critiques, la fiche technique, les bandes annonces et plein d'autres choses sur AlloCiné.fr
- Une interviewde Valerio Mieli (en italien) sur Cineuropa
- Et toutes les recensions de la presse italienne sur mymovies.it
Ciné-club
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