Cycle Fellini sDessin de F. Fellini extrait du Livre de mes rêves, Flammarion, 2010

 

En ce début d'année, nous sommes particulièrement heureux de renouer le partenariat avec la Bfm autour du cinéma italien.

Quatre films de Federico Fellini, parmi les plus notables de la première moitié de sa carrière ont été retenus pour ces deux semaines. La conférence  "La Magie Fellini" présentée par Claude Carreaux complètera le programme et, comme a l'accoutumée, une notice détaillée sur chaque film établie par Romain Beacco sera proposée lors des séances. Vous trouverez ci-dessous, avec le programme quelques liens vers des commentaires glanés sur la toile.

Les projections, en version originale sous-titrées, auront lieu dans la salle de conférence de la Bfm Centre-Ville, place Aimé-Césaire. Leur accès est libre et ouvert à tous.

Programme

Mercredi 16 janvier  20 heures  I vitelloni (1953)

« I Vitelloni — littéralement « les petits veaux »(1) — désignait après-guerre les jeunes bourgeois désœuvrés de la province de Pescara dans les Abruzzes (Italie méridionale). Allergiques au travail, ils vivaient encore chez leurs parents à vingt-cinq ans ou plus — ça vous rappelle quelque chose ? — et l’essentiel de leur existence se résumait paraît-il à hanter les salles de bal et les bistroquets.»  Lire la suite de cette excellente étude du film par Marc Autret sur BlogNot!

Samedi 19 janvier  14 heures   Conférence de Claude Carreaux  La magie Fellini

Peintre caricaturiste de talent, meneur de jeu, poète et créateur d'un univers unique et incomparable, Fellini a montré une remarquable maîtrise des arts du spectacle. L'acuité de son regard sur les êtres et les mœurs, son génie de la satire et son imagination inventive ont fait de lui un des plus grands artistes de la fin du XXème siècle.
Cette conférence a pour but de donner un aperçu de la richesse des talents de celui qu'on peut qualifier de magicien du septième art.

Samedi 19 janvier  15 heures 30  La Dolce vita (1960)

« La longueur du film (2 h 46) empêche souvent d'en percevoir, à la première vision, le caractère extrêmement structuré. À travers des tableaux connectés par la présence de Marcello et de quelques autres personnages-clés (Pierotto, Paparazzo), Fellini explore systématiquement, en faisant appel à sa propre biographie, les choix existentiels qui s'offrent à un jeune homme doué ». Voici ce que dit du film le rédacteur anonyme de l'article Wikipédia (à lire ici), nous sommes bien d'accord avec lui : revenez voir le film!

Mercredi 23 janvier  20 heures  Huit et demi (1963)

« Un voile psychanalytique filtre les aveux d'un cinéaste en mal de cohérence, et donc de création. [...] Fellini nous conduit à penser que l'homme sans amour est sans création, [...] Huit et demi est donc le film d'un film qui ne parvient pas à se faire, mais peut être surtout de la logique créative elle-même. » Lire la totalité de cette analyse sur le blog de Sophie Galabru.

Vendredi 25 janvier  20 heures  Amarcord (1973)

« Le film engage une réflexion sur la réactualisation d'un passé qui se désagrège inéluctablement. Aussi, Fellini ne délivre-t-il pas une reconstitution historique rigoureuse. Il préfère abattre les barrières de l'histoire, pour rapprocher le passé du présent de la narration...». Lire l'article d'Aurélien Portelli sur Il était une fois le cinéma.