Aller voir ce que les spectateurs en on dit...

Le vendredi 15 octobre, à 20 heures 30, à l'Espace Noriac.

 

De et par Gilbert Ponté, mise en scène Stéphane Aucante.

 

Giacomo_Gilbert_Ponte

 

 

Début des années 60. Giacomo n’est qu’un enfant lorsque Luigi et Maria, ses parents, décident de quitter l’Italie pour la France, à la recherche d’un travail et d’une vie meilleure...

L’atmosphère d’exode en gare de départ, le très long voyage en train vétuste et bondé, le mépris des douaniers à la frontière, les premières années passées dans une France qui n’avait pas encore réglé ses problèmes d’immigration (d’ailleurs, les a-t-elle réglés depuis?...), tout ou presque aurait pu inviter au drame dans Giacomo, l'enfant de la cité. Mais, vu par les yeux d’un enfant, la folie oppressante du départ en gare, le chemin à parcourir du compartiment aux toilettes du train pour y aller vomir, l’accueil glacial des patrons à l’arrivée en France, la vie trop oisive dans la cité ouvrière le long du Canal du Rhin, deviennent comme autant d’extraits de films en cinémascope, des aventures héroïques à traverser, des scènes de cartoons hilarantes et des terres vierges pour des jeux grandeur nature.

Surtout, dans ce nouveau spectacle solo, Gilbert Ponté nous raconte une histoire vraie, la sienne et celle de sa famille italienne venue en France à l’époque des Trente Glorieuses. Et cette histoire personnelle qui rejoint la grande Histoire, il nous la raconte comme toujours avec cette générosité, et cette truculence qui sont désormais siennes, interprétant de nouveau une quantité impressionnante de personnages: l’enfant Giacomo bien sûr, mais aussi Luigi et Maria, ses parents; et Tino monté dans le train de l’exode par mégarde; et un chef de gare mussolinien et borgne; et un douanier suisse particulièrement sourcilleux. Mais aussi Evio, Jesus et Boubaker, les premiers meilleurs copains de Giacomo, Lucette et Rocco, les voisins calabrais, Monsieur Ferracioli, l’anarchiste, ou encore Iboun, le seul noir africain de la cité...

Bref, une incroyable galerie de personnages à la fois drôles et attachants, toujours hauts en couleurs, au service d’une histoire inédite, d’où naitra un Gilbert/Giacomo émouvant et critique, jetant un regard à la fois poétique et politique sur son histoire, pour nous dire qu’en matière d’émigration, de racisme et de relations humaines, rien n’a vraiment changé depuis cinquante ans...

 

« Interprétant à lui seul tous les personnages de cette chronique tragi-comique, Gilbert Ponté nous entraîne du rire à l’émotion. Subtilement, sans démagogie, il incite aussi à la réflexion : pour les immigrés, plus de cinquante ans après, les choses ont-elles changé ? » M. Bourcet (Télérama)


Ce spectacle est le premier volet d'une trilogie, la seconde partie Giacomo sur les planches sera donnée le 20 mai 2011 et la troisième Le monde est grand Giacomo ! à l'automne 2011.

« Avec sa trilogie des Giacomo, Gilbert PONTÉ fait un fascinant travail de mémoire et dit, avec humour et générosité, son amour pour ses origines, en même temps que pour le pays qui l’a vu grandir, et surtout, pour toutes ces « petites gens » sans histoire qui font justement l’Histoire ». (italieaparis.net)

Des extraits du spectacle,commentés par l'auteur sont disponibles ici sur Videoscènes.

 

Espace Noriac, 10 Rue Jules Noriac , 87000 Limoges.


Le vendredi 15 octobre 2010 à 20 heures 30. Durée 1 heure 30.

Tarif plein: 14 euros.

Adhérents de l'association Dante Alighieri: 12 euros.

Moins de 26 ans et demandeurs d'emploi sur justificatif: 9 euros.

 

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Ce spectacle est organisé avec le précieux soutien

du Conseil Général de la Haute-Vienne.

 

Les spectateurs ont dit :

 

Nous avons passé un agréable moment. Quelle performance pour Gilbert Ponté ! C’est un comédien complet qui sait nous faire partager ses émotions. Nous attendons avec impatience la suite. [Y. L.]

Che talento ! Riesce a unire teatro, mimo, burlesco, passando da un personaggio all’altro con grande destrezza. Ci ha veramente fatto vivere l’atmosfera dell’Italia del dopoguerra e della Francia delle Trente Glorieuses. La sua storia personale è sempre molto attuale. [G. T.]

J’ai été ravie par la performance de Gilbert Ponté, il a conforté l'enthousiasme que j'avais éprouvé quand nous l'avions vu à Paris. Il allie à la fois tendresse, nostalgie et drôlerie. Son humour, avec ses clins d'œil à l'actualité, l'empêche de tomber dans la mièvrerie. Vivement le second acte au mois de mai ! [M. L.]

Mon épouse et ses sœurs ont apprécié ce moment de vie que leurs parents ont vécu. C'était une belle soirée et malheureusement I. travaillait le lendemain, donc nous ne nous sommes pas "éternisé". Pour nous ce type de soirée nous plaît bien. Le prix devrait peut-être être un petit peu moins haut pour les adhérents. [J.-P. C.]

Giacomo m'a beaucoup séduit. Il y a d'abord une assez belle performance d'acteur. Deux heures quand même. A faire tous ces personnages. C'est très bien vu, drôle avec juste assez de sensibilité pour que cela ne rejoigne pas la déploraison du sort -pourtant pénible- de ces gens. Je ne sais pas si c'est autobiographique mais cela en donne l'impression. Il y a du vécu et il passe bien même si j'ai eu un peu de mal à entrer dans la représentation. P. avait amené ses enfants et je crois que cela leur a plu. Donc, comme prévu, c'est tout public. Beaucoup de qualités donc. [Ph. M.]

J'ai adoré cette pièce. Je trouve que l'acteur a réalisé une performance extraordinaire : les différentes voix des personnages, les mimiques, la gestuelle. J'ai beaucoup aimé le comique : humour, farce, clins d'oeil à la société actuelle. La façon de traiter le sujet aussi : les humiliations subies par les immigrés, les rapports entre les gens dans les cités. Excellent, j'attends la suite avec impatience et je compte bien y amener des amis. [M. M.] Excellente idée [ndw].

Je viens vous exprimer tout le plaisir que nous avons eu, mon épouse et moi, à voir la pièce de théâtre le 15 octobre dernier. Giacomo est devenu un ami dont nous avons hâte de connaitre la suite de la vie. En plus, c'est une belle performance d'acteur. [J.-M. C.]

J'ai adoré ce spectacle plein d'humour, de poésie et de vie. J'ai aimé redécouvrir ce monde de l'enfance, curieuse, étonnée et pleine de questionnements au travers de Giacomo avec un arrière plan historique et social. Le récit, fort et poignant, de la vie de cette famille italienne, en France, est plein d'optimisme. Saluons la prestation exceptionnelle de l'acteur, seul sur scène, il donne l'illusion d'avoir à ses côtés famille, voisins, amis, le tout dans une joyeuse fête. Bravo ! [C. M.]

Nous venons de voir le premier d'une série de trois spectacles "inclassables" comme nous l'a révélé l'auteur-acteur lui-même. Ils se suivent et sont indépendants l'un de l'autre. Ce n'est pas un one-man-show et pourtant le tour de force de l'acteur est exceptionnel. Les trois épisodes répondent à une nécessité vitale d'expression et non à un projet culturel abstrait qui le rangerait sous une belle étiquette pré-conçue. Toute l'italianité de l'auteur s'exprime à travers son propre filtre de l'héritage de la commedia dell'arte. Et l'on bascule du grotesque au poétique, du rire devant la caricature à une émotion poignante. Une très belle expérience théâtrale dont on se souvient. Bravo l'artista! [D. M]

Muriel Mingau a rendu compte du spectacle dans le Populaire de Centre (lire l'article).

et n'oubliez pas :

La seconde partie Giacomo sur les planches sera donnée le 20 mai 2011, à vos agenda!