Après la captivité à Bourganeuf du prince Zizim, frère et rival du sultan Ottoman Bajazet au XVème siècle, l’histoire peu connue de la Creuse s’est poursuivie au XXème siècle avec l’installation de près d’une centaine de tailleurs de pierre italiens et leur famille qui ont fui le régime fasciste de Mussolini dans les années 1920, et saisi l’opportunité d’exploiter le granit en Creuse, entre le Maupuy et Sardent pour couvrir les besoins des villes en France.
Venus des carrières de pierre du Frioul, ils ont trouvé plus ou moins facilement leur place en Creuse, ont fondé des familles et rejoint pour la plupart la Résistance contre l’occupant nazi.
Grâce à eux, des milliers d’hectares de pavés et de kilomètres de bordures de trottoir de granit bleu ont été envoyés dans les villes, comme Limoges, Paris, Lyon, Strasbourg.
Un granit, réputé pour être le plus dur du monde.
Un travail, rude et dangereux au fond des bois, par tous les temps qu’il pleuve, vente, neige ou gèle à pierre fendre !
Jean Métégnier, raconteur d'histoire, musicien, comédien, est né d’un père creusois et d’une mère italienne ! Il a grandi à Sardent, et joué sur ces blocs de granit qui se trouvaient à l’abandon dans les bois. En hommage à ses origines italiennes, il écrit “une Italie qui chante” en 2008, spectacle joué et chanté.
En 2014, il s’est intéressé aux tailleurs de pierres italiens venus en Creuse entre les années 1920 et 1960 à l’époque où la France avait besoin de main d’œuvre.
Après un long travail de recherche, il crée le spectacle “le bal des casse-cailloux”
Il raconte, entre rires et chansons cette histoire du passé aux adultes qui se souviennent, mais aussi aux jeunes et aux enfants dès 8 ans.
Une classe d’élèves du Lycée Cabanis de Brive et leur professeur se sont déplacés spécialement ce soir-là, pour comprendre “autrement” l’histoire de l’entre-deux guerres.
Ce spectacle d’1h30, commence par de petites histoires tantôt hilarantes, tantôt tristes, vécues et acontées par les Italiens eux-mêmes. Puis il continue par des portraits de gens importants de la communauté, la vie hebdomadaire du travail dans les carrières et dans les bois pour chercher les blocs de granit, la vie sur les chantiers avec les coups réguliers des massettes et les chants des ouvriers qui ne s’arrêtaient que le soir après le départ des Italiens, les mariages, les fêtes et les bals avec les filles qui ne veulent danser qu’avec les italiens parce qu’ils savent mieux danser et chanter que les Français, les naissances, les accidents de chantiers...avec la poussière responsable de la silicose, les plaies faites par les éclats du granit qui s’incruste dans la peau, que l’on cautérise avec la cigarette et désinfecte avec un succès garanti, avec l’amidon contenue dans l'eau de cuisson des pâtes...
Rempli d’humour et d’émotions, il est une invitation à valser, rire, pleurer, et chanter, pour ne pas oublier ces hommes et ces femmes qui, épris de liberté sont arrivés avec leurs instruments de travail comme la massette, et le poinçon, qui cognent bien en rythme sur le granit, mais aussi leurs instruments de musique : accordéon, mandoline, banjoline, guitare, tamburello e tutti quanti.
Jean Métégnier, souligne avec une voix qui laisse ressentir une profonde humanité, à quel point cette histoire d’immigrés, quittant leur pays pour des raisons politiques ou économiques, résonne encore avec l’actualité d’aujourd’hui.
Les adhérents qui n’ont pas pu assister à ce spectacle, peuvent retrouver sur internet des vidéos de présentation, leur permettant de visualiser une petite partie de ce spectacle.
Ou bien se procurer le livre avec CD audio. “Cogner le Granit” aux Editions Ardents Editeurs.
28 membres de la Dante ayant assisté au spectacle à un tarif préférentiel, ont participé pour un certain nombre d’entre eux à la confection d’un buffet italien. Grâce à l’implication active de Claudie, Elizabeth, Martine, Catherine, Olivier et Mario, l’animation autour du buffet fut un succès, comptant près de 125 parts et boissons vendus, au bénéfice de l’association.
Ce buffet fut l’occasion pour les animateurs, d’échanger avec le public venu nombreux ce soir-là, et de l’informer de l’existence de la Dante et des activités qu’elle propose notamment autour du programme du ciné-club Italien et de celui de la chorale.
L'Opéra-Théâtre de Limoges propose en avril l'opéra de Giuseppe Verdi dans une nouvelle production.
En prélude, pour mieux se préparer à apprécier l'œuvre, nous organisons une conférence le
Mercredi 4 Avril à 18 heures 30.
Christophe Bouillet, professeur agrégé, procédera à un tour d'horizon complet des facettes de l'opéra et traitera le synopsis de l'œuvre puis l'histoire de son écriture, de sa création et de son interprétation. Accompagné d'un support visuel et audio, le conférencier développera un commentaire musical et littéraire et analysera certains éléments de la dramaturgie de cet opéra.
Il sera bien entendu à la disposition des participants pour répondre à toute question.
Participation : 7€, 5€ pour les adhérents, 3,5€ pour les étudiants. Buffet de rafraichissements.
Tarif préférentiel : Nous disposons de places pour les séances des 13, 15 et 17 avril. Pour en bénéficier, les adhérents doivent s'inscrire auprès du secrétariat de l'association et retirerons ensuite leur(s) place(s) au guichet du théâtre. Voir la rubrique Contact.
Lien : Le spectacle, ses dates et les manifestations qui l'accompagnent sur le site de l'Opéra-Théâtre.
Le vendredi 13 janvier 2012, à 20 heures 30, à l'Espace Noriac, Gilbert Ponté présente le troisième volet de sa saga familiale.
C'est donc la fin d’une trilogie… Après “Giacomo, l’enfant de la cité” ou la brassée d’enfance de Giacomo, fils d’ouvriers italiens arrivés en France au début des années 60, et “Giacomo, sur les planches”, souvenirs d’adolescence et découverte du théâtre avec Molière et ses «Fourberies de Scapin», voici venir le dernier épisode de la trilogie : “Le monde est grand, Giacomo !” ou quelques instantanés du passage à l’âge adulte, dans le désordre… La mémoire est si fantasque au fond, qu’on ne peut qu’en rire !
Giacomo a 18 ans, et c’est décidé, il sera comédien ! Le voici donc à Paris en pleine effervescence post mai 1981 : la Gauche est revenue aux affaires, et le monde va changer, c’est sûr !... A la manière d’un grand pêle-mêle de souvenirs tendres ou hilarants, Giacomo part en colonie de vacances, travaille au Moulin Rouge, entre dans une “grande école de théâtre”, ramasse des noisettes pour sa mère Maria, ou tombe amoureux d’Hortense ; et Gilbert Ponté interprète de nouveau avec gourmandise une foule de personnages bigarrés et comiques : Jojo, un accessoiriste fripon ; Madame Gandouga, volubile “mamma” africaine ; Monsieur Albert, qui passe son temps à faire pisser son chien ; Roselitta, femme de ménage autoritaire ; Eric, l’ami qui a commencé le théâtre chez les jésuites ; sans oublier “Madame la Mort” elle-même… Car, entre deux éclats de rire, Gilbert Ponté ose l’émotion, et cela lui va bien…
Les critiques
Télérama : Interprétant à lui seul tous les personnages de cette chronique tragi-comique, Gilbert Ponté nous entraîne du rire à l’émotion. Subtilement, sans démagogie, il incite aussi à la réflexion: pour les immigrés, plus de cinquante ans après, les choses ont-elles changé ? (M. Bourcet)
La Croix : Avec beaucoup d'humour et de tendresse, Gilbert Ponté fait cohabiter l'Italie, le Maghreb et l'Afrique, mais aussi les "fachos", les "machos" et les racistes, et nous promène avec talent dans sa mémoire. Du grand art. (A. Darmon)
Le Figaro Magazine : Tout en finesse et en légèreté, ce spectacle drôle et touchant est profondément humain. A déguster avec respect. (T. Grenez)
Pariscope : Mis en scène par Stéphane Aucante, dans une grande humanité, Gilbert Ponté investit chaque personnage et parle tout simplement de la vie. C'est très beau. (M.-C. Rivière)
Texte et interprétation : Gilbert Ponté Mise en scène : Stéphane Aucante Décors : Gilles Teyssier Lumières et vidéos : Kosta Asmanis Son : Richard Gilil Marionette: Neville Tranter Le spectacle a été créé à l' Espace Kiron, Paris par le Théatre de la Birba et le Théatre Alicante
Le vendredi 20 mai, à 20 heures 30, à l'Espace Noriac, Gilbert Ponté revient nous faire vivre la suite de sa saga familiale.
En solo sur scène il nous a déjà enchantés avec les personnages de son enfance (voir les commentaires des spectateurs sur Giacomo, l'enfant de la cité donné en octobre dernier). Cette seconde partie voit grandir Giacomo, s'enrichir son expérience du monde et aussi s'approfondir le jeu de Gilbert Ponté. L'auteur, l'acteur et le personnage de Giacomo ne font qu'un, conférant à ce triptyque (la troisième partie Le monde est grand, Giacomo sera programmée cet automne) l'authenticité qui emporte notre émotion.
Dans la vidéo ci-dessous des extraits du spectacle et l'éclairage de Stéphane Aucante, le metteur en scène, :
Un prospectus à imprimer pour inviter vos amis et connaissances qui n'ont pas l'internet.
Renseignements pratiques
Mise en scène : Stéphane Aucante Avec : Gilbert Ponté Décors : Cédric Teyssier Lumières et vidéos : Kosta Asmanis Son : Richard Gilil Costumes : Clothilde Fortin Le spectacle a été créé à la Manufacture des Abbesses, Paris par le Théatre de la Birba et le Théatre Alicante
Une ultime chance pour celles et ceux qui ne les ont pas bien entendus (...) ou pas encore vus, les musiciens italiens du Groupe SPECIMEN, accompagnés des clowns de la Compagnie AP'NEZ se produisent encore :
A la salle des fêtes de Masléon, ce samedi soir à 20 heures 30.
A la salle des fêtes de Flavignac, demain dimanche à 15 heures.
Le vendredi 15 octobre, à 20 heures 30, à l'Espace Noriac.
De et par Gilbert Ponté, mise en scène Stéphane Aucante.
Début des années 60. Giacomo n’est qu’un enfant lorsque Luigi et Maria, ses parents, décident de quitter l’Italie pour la France, à la recherche d’un travail et d’une vie meilleure...
L’atmosphère d’exode en gare de départ, le très long voyage en train vétuste et bondé, le mépris des douaniers à la frontière, les premières années passées dans une France qui n’avait pas encore réglé ses problèmes d’immigration (d’ailleurs, les a-t-elle réglés depuis?...), tout ou presque aurait pu inviter au drame dans Giacomo, l'enfant de la cité. Mais, vu par les yeux d’un enfant, la folie oppressante du départ en gare, le chemin à parcourir du compartiment aux toilettes du train pour y aller vomir, l’accueil glacial des patrons à l’arrivée en France, la vie trop oisive dans la cité ouvrière le long du Canal du Rhin, deviennent comme autant d’extraits de films en cinémascope, des aventures héroïques à traverser, des scènes de cartoons hilarantes et des terres vierges pour des jeux grandeur nature.
Surtout, dans ce nouveau spectacle solo, Gilbert Ponté nous raconte une histoire vraie, la sienne et celle de sa famille italienne venue en France à l’époque des Trente Glorieuses. Et cette histoire personnelle qui rejoint la grande Histoire, il nous la raconte comme toujours avec cette générosité, et cette truculence qui sont désormais siennes, interprétant de nouveau une quantité impressionnante de personnages: l’enfant Giacomo bien sûr, mais aussi Luigi et Maria, ses parents; et Tino monté dans le train de l’exode par mégarde; et un chef de gare mussolinien et borgne; et un douanier suisse particulièrement sourcilleux. Mais aussi Evio, Jesus et Boubaker, les premiers meilleurs copains de Giacomo, Lucette et Rocco, les voisins calabrais, Monsieur Ferracioli, l’anarchiste, ou encore Iboun, le seul noir africain de la cité...
Bref, une incroyable galerie de personnages à la fois drôles et attachants, toujours hauts en couleurs, au service d’une histoire inédite, d’où naitra un Gilbert/Giacomo émouvant et critique, jetant un regard à la fois poétique et politique sur son histoire, pour nous dire qu’en matière d’émigration, de racisme et de relations humaines, rien n’a vraiment changé depuis cinquante ans...
« Interprétant à lui seul tous les personnages de cette chronique tragi-comique, Gilbert Ponté nous entraîne du rire à l’émotion. Subtilement, sans démagogie, il incite aussi à la réflexion : pour les immigrés, plus de cinquante ans après, les choses ont-elles changé ? » M. Bourcet (Télérama)
Ce spectacle est le premier volet d'une trilogie, la seconde partie Giacomo sur les planches sera donnée le 20 mai 2011 et la troisième Le monde est grand Giacomo ! à l'automne 2011.
« Avec sa trilogie des Giacomo, Gilbert PONTÉ fait un fascinant travail de mémoire et dit, avec humour et générosité, son amour pour ses origines, en même temps que pour le pays qui l’a vu grandir, et surtout, pour toutes ces « petites gens » sans histoire qui font justement l’Histoire ». (italieaparis.net)
Des extraits du spectacle,commentés par l'auteur sont disponibles ici sur Videoscènes.
Le vendredi 15 octobre 2010 à 20 heures 30. Durée 1 heure 30.
Tarif plein: 14 euros.
Adhérents de l'association Dante Alighieri: 12 euros.
Moins de 26 ans et demandeurs d'emploi sur justificatif: 9 euros.
Ce spectacle est organisé avec le précieux soutien
du Conseil Général de la Haute-Vienne.
Les spectateurs ont dit :
Nous avons passé un agréable moment. Quelle performance pour Gilbert Ponté ! C’est un comédien complet qui sait nous faire partager ses émotions. Nous attendons avec impatience la suite. [Y. L.]
Che talento ! Riesce a unire teatro, mimo, burlesco, passando da un personaggio all’altro con grande destrezza. Ci ha veramente fatto vivere l’atmosfera dell’Italia del dopoguerra e della Francia delle Trente Glorieuses. La sua storia personale è sempre molto attuale. [G. T.]
J’ai été ravie par la performance de Gilbert Ponté, il a conforté l'enthousiasme que j'avais éprouvé quand nous l'avions vu à Paris. Il allie à la fois tendresse, nostalgie et drôlerie. Son humour, avec ses clins d'œil à l'actualité, l'empêche de tomber dans la mièvrerie. Vivement le second acte au mois de mai ! [M. L.]
Mon épouse et ses sœurs ont apprécié ce moment de vie que leurs parents ont vécu. C'était une belle soirée et malheureusement I. travaillait le lendemain, donc nous ne nous sommes pas "éternisé". Pour nous ce type de soirée nous plaît bien. Le prix devrait peut-être être un petit peu moins haut pour les adhérents. [J.-P. C.]
Giacomo m'a beaucoup séduit. Il y a d'abord une assez belle performance d'acteur. Deux heures quand même. A faire tous ces personnages. C'est très bien vu, drôle avec juste assez de sensibilité pour que cela ne rejoigne pas la déploraison du sort -pourtant pénible- de ces gens. Je ne sais pas si c'est autobiographique mais cela en donne l'impression. Il y a du vécu et il passe bien même si j'ai eu un peu de mal à entrer dans la représentation. P. avait amené ses enfants et je crois que cela leur a plu. Donc, comme prévu, c'est tout public. Beaucoup de qualités donc. [Ph. M.]
J'ai adoré cette pièce. Je trouve que l'acteur a réalisé une performance extraordinaire : les différentes voix des personnages, les mimiques, la gestuelle. J'ai beaucoup aimé le comique : humour, farce, clins d'oeil à la société actuelle. La façon de traiter le sujet aussi : les humiliations subies par les immigrés, les rapports entre les gens dans les cités. Excellent, j'attends la suite avec impatience et je compte bien y amener des amis. [M. M.] Excellente idée [ndw].
Je viens vous exprimer tout le plaisir que nous avons eu, mon épouse et moi, à voir la pièce de théâtre le 15 octobre dernier. Giacomo est devenu un ami dont nous avons hâte de connaitre la suite de la vie. En plus, c'est une belle performance d'acteur. [J.-M. C.]
J'ai adoré ce spectacle plein d'humour, de poésie et de vie. J'ai aimé redécouvrir ce monde de l'enfance, curieuse, étonnée et pleine de questionnements au travers de Giacomo avec un arrière plan historique et social. Le récit, fort et poignant, de la vie de cette famille italienne, en France, est plein d'optimisme. Saluons la prestation exceptionnelle de l'acteur, seul sur scène, il donne l'illusion d'avoir à ses côtés famille, voisins, amis, le tout dans une joyeuse fête. Bravo ! [C. M.]
Nous venons de voir le premier d'une série de trois spectacles "inclassables" comme nous l'a révélé l'auteur-acteur lui-même. Ils se suivent et sont indépendants l'un de l'autre. Ce n'est pas un one-man-show et pourtant le tour de force de l'acteur est exceptionnel. Les trois épisodes répondent à une nécessité vitale d'expression et non à un projet culturel abstrait qui le rangerait sous une belle étiquette pré-conçue. Toute l'italianité de l'auteur s'exprime à travers son propre filtre de l'héritage de la commedia dell'arte. Et l'on bascule du grotesque au poétique, du rire devant la caricature à une émotion poignante. Une très belle expérience théâtrale dont on se souvient. Bravo l'artista! [D. M]
Muriel Mingau a rendu compte du spectacle dans le Populaire de Centre (lire l'article).
et n'oubliez pas :
La seconde partie Giacomo sur les planches sera donnée le 20 mai 2011, à vos agenda!
Les indications d'accès ont été mises à jour, voir ici.
Le vendredi 2 juillet 2010 à 20 heures 30.
Dans le cadre champêtre du Domaine des Vimois.
Récital d'airs italiens
Chantal Dionne, soprano
Jacqueline Beaumier-Bensimhon, piano
Au programme des airs d'opéra, des airs italiens antiques, des airs napolitains ; Parisotti, Giordani, Händel, Marcello, Caldara, Paisiello, Bixio, Mancini, Pestalossa, Puccini...
Chantal Dionne
Chantal Dionne est soprano lyrique. D'origine québecquoise, elle vit aujourd'hui près de Limoges.
Lauréate au Concours Musical International de Montréal 2005, elle a également remporté un triple triomphe en Italie au 56e Concours International Gian Battista Viotti : 1er Prix, Prix du Public, Prix Associazione Teatro d’Opera pour le meilleur candidat étranger.
Dernièrement, on a pu voir Chantal Dionne à l'Opéra Théâtre de Limoges dans le solo pour soprano de l'oeuvre Carmina Burana de Carl Orff, dans le rôle de Pamina (Die Zauberflöte de Mozart) au Volksoper de Vienne ainsi que dans le rôle titre de Véronique de Messager, à l’Opéra Théâtre de Limoges ainsi qu’à l’Opéra de Metz.
Fréquemment soliste invitée, elle s'est produite avec plusieurs orchestres, tels que : l’Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orquesta del Nuevo Mundo (Mexico), l’Orchestre Symphonique de Moscou ainsi que l’Orchestra del Teatro Regio de Turin.
Son premier disque-récital, « Romances » est un succès international. «Chantal Dionne, soprano lyrique au timbre velouté, aux aigus impeccables, à la ligne de chant jamais heurtée, doublée de pianissimo élégiaque, fait merveille dans ce répertoire. (Rachmaninoff - Liszt, de son disque Romances) » B.N., Codaex.
Jacqueline Baumier-Bensimhon
Jacqueline Baumier-Bensimhon, d'origine nantaise, s’est vue décerner plusieurs Premiers Prix de piano (C.N.R. de Boulogne Billancourt, ville de Paris, Concours Claude Kahn, diplôme supérieur d’enseignement de l’Ecole Normale de Musique de Paris) et plus récemment le Certificat d’Aptitude de professeur de piano.
Elle a obtenu un Premier Prix d’accompagnement vocal au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Elle s’est produite en concert aussi bien en compagnie de chanteurs que d'instrumentistes ou encore avec orchestre (Orchestre Symphonique Régional du Limousin).
Elle forme avec son mari William Bensimhon un duo piano 4 mains et 2 pianos, lauréat de nombreux concours internationaux (3ème Prix Carlo Soliva en Italie, Tournoi international de musique…) et qui a enregistré un disque consacré aux musiques américaines chez Intégral.
Le récital aura lieu en plein air au Domaine des Vimois qui offre de superbes perspectives sur la campagne limousine et la vallée de la Vienne. Nous y serons gracieusement accueillis par Jacqueline Smietana, adhérente de la Dante et propriétaire des lieux.
Le spectacle est ouvert à tous, entrées 15 et 12 euros (adhérents, jeunes, DE,..).
Réservations souhaitées au 05.55.32.04.48 ou 05.55.03.82.54.
En cas d'intempéries, la soirée sera reportée à une autre date; consultez ce site pour les dernières informations.
Comment se rendre aux Vimois ?
Les coordonnées GPS sont 45°52'55"N / 1°3'1"E (45.88197, 1.05029).
Voici les indications de trajet :
Depuis Limoges, sortir en direction d'Angoulème. Sur la N141, après 12 km environ depuis le boulevard, bifurquer à gauche en direction de Saint-Victurnien sur la D3a (il y a un garage Audi à cette intersection). Poursuivre sur 2,6 km environ. Vous devez traverser complètement le village de LA CHAPELLE BLANCHE en ignorant les panneaux "les Vimois". L'entrée du domaine se trouve sur la gauche 200 m environ après la sortie du village dans une descente en virages.
Un balisage aux couleurs de l'Italie sera établi depuis la N141.
Le séisme du 6 avril 2009 qui a touché la province de l'Aquila a soulevé un fort sentiment de compassion. Par la voix de sa Présidente, notre comité l'a manifesté auprès de son homologue italien et du siège de la Dante. C'était il y a six mois. Aujourd'hui l'émotion est retombée mais les besoins persistent et nous souhaitons mener une action concrète de soutien .
L'objectif de notre action
Suite à plusieurs contacts, une démarche garantissant la bonne utilisation des fonds collectés a été retenue. L'hôpital San Salvatore de la ville de l'Aquila, bien que récemment construit, n'a pas résisté aux chocs sismiques et a dû être évacué. Aujourd'hui partiellement remis en service, et complété d'une structure mobile, il est encore très démuni alors que les médecins sont toujours confrontés aux séquelles du tremblement de terre sur la population. Les fonds collectés lors de ce concert seront utilisés directement par notre association pour acheter du matériel médical que nous acheminerons auprès du service de neurophysiopathologie.
Une “opérette amorale” de la grande Emma Dante – metteur en scène sicilienne devenue un phénomène théâtral en France en moins d’un an – nous plonge dans l’univers « palermitain » avec toute la joyeuse brutalité typique de son style théâtral. En continuant son cycle de pièces dédiées à sa ville natale – Palerme – l’auteur se concentre cette fois sur les "Pulle", les putains de Palerme (dans ce cas, quatre travestis et un transexuel), sur leurs vies et leurs illusions… Et leur exclusion… Stellina garde aveuglément confiance dans l’amour qu’elle porte à Rocco, un client qui provoque , chez elle une grande attirance… Sara est obsédée par la recherche d’une minceur utopique qui l’emmènera à la boulimie; Moira souffre encore de la méchanceté de sa mère, qui l’a initiée à la prostitution pendant l’enfance; Rosy porte sur son corps les traces de la violence subie par des dépravés qui l’ont battue et Ata, enfin, est constamment en lutte avec un père qui n’accepte pas la condition de transsexuel du “fils”. Toutes ces tragédies sont accompagnées par le rire, les répliques sagaces et l’excitation des protagonistes. Pendant que les histoires se développent sur scène, trois fées guidées par Mab (Emma Dante même) transfèrent leur âme féminine dans les Pulle grace à leur chant … Une dimension magique se révèle doucement dans un spectacle si “populaire”… Une mise en scène superbe accompagne l’alternance des différents registres … Une crudité exacerbée est offerte au public sans restriction, et son contraste avec la poésie amère qui se dégage du spectacle, charge les spectateurs d’un mélange d’émotions frappant… Un spectacle dans lequel il faut s’immerger jusqu’au bout pour en saisir toute l’énergie et qui ne laisse pas indifférent… Et les acteurs sont formidables... Sara ANEDDA.
Quelques liens :
Emma Dante présente son travail de metteur en scène sur Arte.
Un' intervista (con video) a Emma Dante, di Renzo Francabandera.
Un portrait d'Emma Dante sur WikItalie, un autre sur Evene.
Renseignements pratiques :
Auteur : Emma Dante Mise en scène : Emma Dante avec Elena Borgogni, Sandro Maria Campagna, Sabino Civilleri, Emma Dante, Clio Gaudenzi, Ersilia Lombardo, Manuela Lo Sicco, Antonio Puccia, Carmine Maringola
Le spectacle est au Théatre de l'Union le 19 mai à 20h30. Il est en palermitain "surtitré".
Les membres de la Dante bénéficient d'un tarif réduit à 10 euros; les modalités pratiques d'achat des billets ont étés communiquées par courrier et email. Ne tardez pas à réserver. Si vous souhaitez d'autres précisions vous pouvez nous écrire Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou téléphoner au 05 55 32 04 48.